Rachel Yaoudam : L’étoile du Sahel

L’actrice et productrice d’origine camerounaise basée à Paris illumine le grand et le petit écrans.

Rachel Yaoudam est de la trame des personnalités qui n’ont pas besoin d’effort pour attirer l’attention. A elle seule, elle allie beauté, élégance et charme. Des atouts naturels combinés à son talent qui lui ont ouvert des portes inestimables du cinéma et de la mode.

Née d’une mère ménagère et d’un père, instituteur, Rachel Yaoudam a vu le jour le 6 septembre 1992 à Moskota dans la région de l’Extrême-Nord. Elle était réputée dans sa localité d’origine pour sa passion pour la scène. La jeune fille va d’ailleurs intégrer la troupe de théâtre de son église. Cette flamme sera très vite refroidie par son géniteur qui voyait en elle des talents d’enseignante. «Mes parents m’ont aussitôt découragée car pour eux, ce n’est pas un travail stable. Ils m’ont surtout demandé de donner un nom d’une actrice de chez moi et c’est là que je leur ai dit que je serai la première actrice Mafa. Ils m’ont orientée vers l’enseignement et le journalisme car mon papa est un enseignant de renommé dans mon village», a-t-elle témoigné.

Cette réticence n’aura aucun impact sur la ferveur de celle qui s’identifie à Aissa Maiga, Viola Davis et Lupita Nyongo. Son installation en France quelques années plus tard lui a permis de vivre son rêve de devenir actrice. Avec la contribution de ses différents agents, elle a décroché des rôles dans de nombreuses productions françaises, anglaises et américaines à l’instar de «Le marchand De Sable», «Lupin», «Good Singers» (production de TF1) et bien d’autres.

L’actrice aux 1 mètre 80 et enseignante d’anglais, de français et de langues étrangères à ses heures perdues, va aussi prêter sa silhouette a de nombreuses publicités. Notamment, celles de WhatsApp.

Après des années d’expérience, elle a décidé de mettre sur pied sa propre maison de production baptisée Idama Studios. Objectif : produire des films sur des thématiques qui lui tiennent à cœur, promouvoir les talents du Septentrion et ses magnifiques touristiques, qui pourraient servir de décors naturels aux films et séries. «Je viens de mettre me mettre en place ma maison de production pour pouvoir donner l’opportunité et surtout la chance à nos talents du grand Nord dans les métiers du 7e art, développer ce secteur moribond en produisant des films, séries, documentaires et pouvoir aussi montrer que nous avons de très beaux décors dans le septentrion qui malheureusement ne sont pas connus du grand public camerounais», a souligné l’originaire du Mayo-Moskota. Outre le recrutement du personnel de sa maison de production Rachel Yaoudam s’attèle aussi au développement de son premier projet long métrage qui sera tourné en grande partie dans le Septentrion. En attendant, la passionnée de chant et de voyage, participe à des festivals au Cameroun afin de développer son carnet d’adresses et acquérir de nouvelles connaissances.

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