31 femmes du cinéma camerounais : Passy Ngah, la bête de scène

Que ce soit à l’écran ou sur les podiums de défilé, l’actrice, mannequin et maquilleuse camerounaise fait l’unanimité auprès de tous.

Le Cameroun a connu un boom d’acteurs durant ces dernières années. Parmi ceux-ci, certains peinent encore à imposer leurs marques alors que d’autres n’ont pas eu besoin d’accumuler plusieurs plateaux ou des ateliers de formation pour faire leur preuve. Passy Ngah fait partie de cette dernière catégorie. Après être révélée au grand public à travers son mentor, Alain Bomo Bomo, elle s’est imposée dans le milieu cinématographique grâce à son charisme, sa capacité à camper tout type de personnages, comme son idole, Mercy Johnson, et son style vestimentaire qui en jette. Tout a commencé pour la jeune dame en 2015 à travers Dream Cast Show, un programme de téléréalité sur le casting et la formation d’acteurs organisé par Alain Bomo Bomo où elle en sort lauréate. Après cette première distinction, son mentor lui a donné un rôle dans son film « Braquage à la camerounaise ». Une prestation remarquée qui lui ouvrira les portes du 7e art. Passy va ensuite enchaîner des castings. Quelques temps après, elle a lancé une web-série baptisée « On Pamlah » avec son acolyte Jamila Pam. Malheureusement, l’initiative n’a pas fait long feu. On la retrouve par la suite dans « Scandale dans la famille » du regretté Sergio Marcello« Yaoundé » du volet Capitales africaines diffusées sur A+, « Orphelins » de Jessica Mpele et « Innocent(e) » de Frank Thierry Léa Malle. Comment oublier sa performance qui a fait sensation dans le film d’action à la camerounaise « Run » de Rodrigue Fotso! Un personnage pour lequel elle s’est donnée corps et âme pour sauver ses amies. « C’est d’ailleurs comme ça qu’elle est dans la vraie vie » comme le témoigne son amie, Jessica Mpele, avec qui elle prépare une émission de téléréalité. Elle est également à l’affiche de la série « Guerre des sexes » de Simon William Kum et « Irrationnal Love » de Chelsy Suzy dont les sorties sont imminentes.


Avant d’écrire de belles pages du cinéma camerounais, elle a posé et défilé sur de nombreuses scènes comme mannequin professionnel. L’étudiante de Ndi Samba a fait ses premiers pas dans le monde de la mode en 2011 et a travaillé avec de grandes maisons de couture, des stylistes et photographes de renom à l’instar de William NsaiStefano Zambuto et Alain Ngan. En 2016, la jeune actrice à la carrière prometteuse a été désignée égérie de la première édition du Festival Mode Créart. Une édition tenue autour du thème : « Valorisons les créateurs afin de mieux développer le made in cameroon ».
Si elle n’arpente pas les podiums pour valoriser les créations des stylistes ou n’est pas sur un plateau de tournage, « la Samuel Eto’o du cinéma camerounais », comme la surnomme le réalisateur Simon William Kum, confectionne des perruques qu’elle propose à ses followers sur les réseaux sociaux. La promotrice d’Issinga (nom de son entreprise de fabrication de perruques et de make-up professionnel) sublime aussi les visages des dames à travers ses pinceaux depuis quelques années.
Elle a un an de plus ce 23 mars, la rédaction de Cinecamer lui souhaite un heureux anniversaire et une belle carrière. Ce, malgré qu’elle ait décidé de ne pas fêter suite au Covid-19 qui paralyse le monde. En lieu et place de cette célébration, elle a invité ses abonnés ce matin au respect des règles d’hygiène recommandées par l’OMS.

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