31 femmes du cinéma camerounais : Douala Marthe Toto, la reine des plateaux et des planches

L’actrice de cinéma et de théâtre triomphe depuis plus de 30 ans.

La 35e édition de la Journée internationale de la femme se célèbre ce jour. A cette occasion, nous avons décidé de dérouler le tapis rouge à Douala Marthe Toto, figure de proue du cinéma et du théâtre au Cameroun. Maman par excellence à l’écran et hors caméra, elle scintille sur la scène et totalise plus de 30 ans de carrière. « La mère », comme l’appellent affectueusement ses nombreuses filles du métier à l’instar des actrices Blanche Bana, Lamine Kigno ou Thérèse Ngono, a la réplique parfaite pour chaque rôle. Une aisance devant l’objectif et une maîtrise acquises au fil des années sur les planches. Elle fait partie des trois Camerounais ayant été à l’affiche du blockbuster « Greystoke, la légende de Tarzan » tourné à Nkongsamba et sorti en salle 1982. On la retrouve aussi dans bien de classiques du cinéma camerounais. Notamment, « Les saignantes » de Jean-Pierre Bekolo et « Blessures inguérissables » d’Hélène Ebah. Elle a également campé un rôle dans « La triade » de Tamar Tientcheu.
Du haut de ses 57 ans, elle continue à crever l’écran et est constamment sollicitée par ses pairs. Sur les planches, le public l’a longuement acclamée encore dernièrement lors de la célébration des 35 ans de carrière de l’humoriste Narcisse Kouokam. Infatigable et altruiste à souhait, elle répond à toutes les sollicitations et participe à tous les rendez-vous culturels dans la mesure du possible. Cette icone a pris part à la dernière édition des Canal 2’Or. C’est d’ailleurs elle qui a remis le prix de la meilleure comédienne à Syndy Emade.


Malgré son âge, elle est très présente sur les réseaux sociaux et n’hésite pas à communiquer sur ses activités personnelles et professionnelles. Selon certaines indiscrétions, elle ferait partie du casting d’un des films du réalisateur Blaise Option dans le cadre de son Nollywood Challenge. Une chose est sûre, elle n’a pas encore fini de nous faire rêver.

Please follow and like us:

Articles en relation

31 femmes du cinéma camerounais : Yolande Ekoumou Samba, une tête bien faite derrière la caméra

On ne saurait parler des séries camerounaises sans citer la réalisatrice de « Le revenant », diffusée entre 2001 et 2002 et de « Ntaphil » diffusée en 2005 sur la CRTV. Yolande Ekoumou Samba, puisqu’il s’agit d’elle, a marqué la génération 80-2000 à travers ses œuvres cinématographiques à succès qui agrémentaient les soirées des téléspectateurs de la […]