31 femmes du cinéma camerounais : Muriel Blanche : la success story à la camerounaise

Révélée au grand public à travers la web-série « Pakgne » dont elle est l’une des pionnières, la comédienne et chanteuse camerounaise a su se hisser au sommet du showbiz. Elle est aujourd’hui une véritable influenceuse et l’une des cinéastes les plus suivies sur les réseaux sociaux.

Elle est appréciée et adulée de ses nombreux fans et sympathisants qui se comptent par milliers. Digne d’un conte de fées hollywoodien, l’histoire de Muriel Blanche fait partie de celles dont on se délecte à longueur de tweets ou de posts. Une aventure passionnante et « envoutante » semblable à un feuilleton à rebondissements qui séduit les internautes et cinéphiles depuis des années. A l’occasion de la célébration de la 35e édition de la Journée internationale de la femme, Cinecamer déroule le tapis rouge à cette amazone qui a su conquérir le monde à travers son talent, son charme, sa détermination et son abnégation au travail.


Connue sous le nom Muriel Blanche, Leumeni Kamcheu Muriel a vu le jour 25 août 1990 à Bandja dans la région de l’Ouest. Selon Cinaf.tv, elle a toujours été passionnée de scène et aimait se donner en spectacle pour agrémenter la vie des siens. Après l’obtention d’un BTS en gestion et commerce international, la « Hot Girl » « développe une attirance pour l’univers artistique ». Ce qui va l’amener à mettre sur le marché quelques singles. Notamment, « Reste là » et « Elle et moi ». D’un domaine artistique à l’autre, après la musique, elle embrasse le cinéma en 2013. « La Pakgneuse » fait ses premiers pas dans le 7e art à travers « Toni Bush » de la réalisatrice Pascaline Ntema. Elle y campe le rôle de la princesse. Un rôle qui, visiblement lui colle à la peau, puisqu’elle est désormais considérée comme « la princesse du cinéma camerounais ». Un an plus tard, la sulfureuse actrice a été sacrée première dauphine du concours Miss Francophonie. C’est en 2017 que la fine fleur va véritablement éclore et s’imposer comme la reine des réseaux sociaux à travers la web-série « Pakgne » aux côtés de sa sœur d’arme, Marcelle Kuetche. Elles sont belles, jeunes, magnifiquement vêtues et présentent un nouveau mode de consommation des films camerounais à travers des scénarii hilarants et parfois décalés. Ainsi est né le phénomène « Pakgne » qui va braquer les projecteurs sur elles et les faire être convoitées par de nombreuses entreprises. Au regard du succès phénoménal de leur web-série et de leur popularité, les deux dames ont inspiré bon nombre de jeunes qui se sont lancés dans la web-série.


Un succès ne venant jamais sans revers de la médaille, Muriel Blanche s’est retrouvée au cœur des scandales sur la toile. Normal, sa vie alimente la chronique et les débats dans les groupes et pages populaires. Qualifiée d’ « orgueilleuse », et d’« arrogante », certains fans avaient refusé de voter pour la websérie Pakgne lors de la derrière édition des Canal2Or. « Tout aurait apparemment commencé avec le lancement de sa marque de vêtement baptisée Envoutée by Muriel Blanche. Alors que les internautes ont critiqué le prix de sa collection de vêtement, la jeune femme aurait répondu que « ses vêtements ne sont pas pour les pauvres ». Une réplique qui aurait choquée les personnes qui jadis la soutenaient » peut-on lire sur le site people237.com. Elle a fait un direct pour s’excuser. D’autres polémiques et frasques suivront jusqu’à l’année dernière. Autant d’épreuves qu’elle a traversées tête haute grâce à ses proches et ses fidèles fans qui constituent aujourd’hui « La muraille de Muriel ». L’actrice aux 826.000 followers sur Instagram et 146.000 abonnés sur Facebook a également marqué l’année 2019 en produisant le film qui a fait le plus de buzz sur la toile grâce à son casting cinq étoiles et le nombre de cinéphiles en salle. Il s’agit bien de « Shenanigans ».


La « Fashionista » est aujourd’hui la cinéaste camerounaise la plus suivie sur les réseaux sociaux. Un statut qui lui a permis d’être l’égérie de plusieurs marques. Toujours tirée à quatre épingles, la « Go Pakgne » est également propriétaire d’un salon de beauté à Douala et emploie bien de jeunes. Son parcours atypique inspire plus d’un. Elle est à l’affiche de nombreux films et séries. Notamment, « Un baiser pour deux » de Dante Fox« Habiba » et « Monsieur… Madame » d’Ebenezer Kepombia. L’actrice, productrice, femme d’affaires et influenceuse web n’a visiblement pas fini de faire parler d’elle. Restez scotchés sur ses pages pour de nouvelles aventures.

Please follow and like us:

Articles en relation

31 femmes du cinéma camerounais : Mary-Noel NIBA, la force de la discrétion

Mary-Noel NIBA est une amazone par excellence du cinéma. A ce jour, peu de cinéastes camerounais peuvent se vanter d’avoir sa riche filmographie. L’ancienne employée de la CRTV (Cameroon Radio Televison) est l’auteure de plusieurs films documentaires et d’un long métrage de fiction, intitulé « Claire ou l’enfant de l’amour », un film multi-primé. Avant […]

31 femmes du cinéma camerounais : Françoise Ellong, la capitaine

L’ancienne responsable de la programmation du Festival Ecrans Noirs mène l’équipe féminine du cinéma camerounais à travers ses films de haute facture, son blog lefilmcamerounais.com et la cérémonie de récompenses, les LFC Awards. Impossible de sélectionner les onze entrants de l’équipe féminine du cinéma camerounais sans faire appel à celle qui porte le brassard, Françoise […]