« Qui mieux que nous pour raconter notre histoire ». L’Association des réalisateurs documentaristes du Cameroun en abrégé ARDDC remet une fois de plus cette maxime au goût du jour. Elle vient de lancer le projet « Lumière du Mboa » dans le but de présenter les réalités auxquelles font face les populations et victimes de la crise qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis quelques années. L’Ardc, à travers ce projet, veut promouvoir le vivre ensemble et lutter contre les violences basées sur le genre. Ce projet a été présenté aux hommes de médias le 9 août 2019 au cours d’un point de presse à la Fondation Tandeng Muna. C’était en présence de Laury Vernet, chargé de missions, de la société civile et des droits de l’Homme, représentant de l’ambassade de France du Cameroun.
Concrètement, l’objectif de « Lumière du Mboa » consiste à produire et diffuser trois films documentaires qui seront réalisés par six jeunes Camerounais d’expression anglaise et française triés sur le volet. Il s’agit d’Amos Njitam, Bernadette Ndzeken, Leonel Ayafor Ngwa, Christelle Magne Tamo, Donchi Tekou et Amédée Nyingapsen. Ces courts métrages de 13 minutes auront pour trame les droits humains et le vivre-ensemble. Pour que les projecteurs tournent, ces acteurs vont bénéficier de l’expertise de trois formateurs. Des formateurs qui doivent d’abord se mettre à l’école du réalisateur Camerounais basé au Rwanda, François Woukoache.
Le projet se déroulera de juillet 2019 à janvier 2020 dans les villes de Yaoundé, Douala et Dschang avec pour thème: « Renforcement des capacités de la jeunesse à agir pour le vivre-ensemble et soutien aux groupes vulnérables et l’amélioration du cadre légal de protection des droits humains et du vivre ensemble ». L’équipe se déploiera à Dschang, Foto, Douala et à Yaoundé.
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